Elodie Curado / joueuse / mise en rue / direction artistique
Après son cursus au conservatoire, elle décide de briser les cadres, de sortir des salles pour aller explorer les espaces extérieurs, elle rencontre Karim Sebbar qui l’amène à affiner sa recherche artistique et à suivre la formation : « La ville en jeu » en 2009 et « La ville à bras le corps » en 2012 organisé par l’Atelline et la CIA. C’est ainsi qu’elle rencontre Laure Terrier de la Cie Jeanne Simone, Pierre Pilatte de la Cie 1watt et Mathias forge qui conforteront ses envies quant aux questions de l’espace public, de l’individu, de la présence et du rapport au corps. Dans cette même direction, elle se forme aussi à l’improvisation, et à la danse contact avec Mark Tompkins, Noelle Dalsace et Valerie Lamielle. En 2010, elle intègre le collectif FAAAC (Fabrique Alternative Autogérée aux Arts et à la Création) avec lequel elle part en résidence itinérante au Portugal pendant un mois et demi avec 30 autres artistes. elle continue les projets européens avec le collectif, avec entre autre l’organisation de Armada 2013, festival itinérant de deux mois en voilier sur la Méditerranée. C’est de ces expériences avec la FAAAC qu’elle trouve sa place dans l’organisation de projets collectifs autogérés. Avec cette envie de creuser les questions de collectif et d’égalité, elle s’intéresses à l’éducation populaire grâce, entre autre, aux structures l’Engrenage et STAJ Touraine (scoop et association d’éducation populaire).
C’est forte de ces expériences qu’elle crée en 2011 la Compagnie Veiculo Longo avec laquelle elle écrti sa première pièce Facettes ou 1746 kilomètres pour comprendre. S’en suivra « Les attaques poétiques » en 2013, protocole d’improvisation déambulatoire pour l’espace public ainsi que, en 2017 « F+M=8 pour parler des choses qui nous dépassent » spectacle semi déambulatoire corps action poésie pour deux performers et un guitariste en live. En 2019 elle initie la création de la pièce « Glissement de Terrain », une performance qui tourne en boucle dans la ville.
Depuis 2016, elle accompagne des compagnies de manière plus ou moins longues en tant que regard extérieur pour leurs créations. Elle a collaboré notamment avec la Cie du coin, le théâtre des 3 clous, le cirque Rouages, le groupe Amapola, Tatiana Paris, le collectif La Méandre ou encore la cie Melodiam Vitae.
Elle donne également des stages d’improvisation dans l’espace public depuis 2015.
Manuel Marcos / joueur
Issu d’une formation artistique pluridisciplinaire au CITAC (Coimbra / Portugal), il mène depuis plusieurs années une recherche de comédien qui s’articule autour du rapport entre l’homme et la matière. En mêlant un travail de corps et d’écoute il tente de se fondre dans l’espace urbain pour le faire parler, pour souligner ses paradoxes, ses limites mais aussi les possibles qu’il offre. En parallèle, il construit, invente, conçoit des scénographies, des installations plastiques. Il fait partie des membres fondateurs du Collectif La Méandre.
Il est aussi comédien pour les compagnies LABS, L’Oeil de Pénélope, Les Arracheurs de Dents.
Aurélien Blandeau / joueur
Aurélien Blandeau est né un 21/06/1982 à la maternité de la sagesse. Il grandit dans une maison faite de parpaings entourée d’autres maisons faites à peu près toutes de la même manière.Il y vit une enfance douce et heureuse faite d’insouciance et de jeux. Il grandit et part vivre en Vendée, donne du soucis à ses parents durant son adolescence et finit dans l’urgence sa scolarité distingué d’un BEP/CAP hôtellerie restauration. Pas vraiment passionné par l’idée de carrière ou de retraite, il préfère profiter de cet instant de nouveau départ pour parcourir le monde. De fil en aiguille, de rencontres en échecs, d’errances en missions de travailleur social, il découvre le clown. Il s’accoquine à cette pratique, la teste furtivement auprès d’illustres, l’appréhende seul, se cherche en école et autres stages, se passionne et co-fonde les arracheurs de dents, cie de théâtre de rue qui a pour rire, dire et jouer un humour tirant au noir, légèrement cynique, politique, désuet et humain. Ils aiment pratiquer la pédagogie, les écritures à entrées multiples, voyager, le catch et la lucha libre, les esthétiques qui ne sont pas reconnues comme telles.
Antoine Hefti / joueur (de batterie) mais pas que.
Antoine Hefti obtiens : Un prénom et un nom de famille à sa naissance. Des diplômes au conservatoires d’Angers, à Jazz à tours, au conservatoire de Tours. Batteur, percussionniste et compositeur ; on le retrouve dans : RAnK-O, L’Espérance de Saint-Coin, l’Orchestre Ducoin, Gran’ Capsul.
C’est avec la Compagnie Du Coin qu’il découvre les arts de la rue, c’est avec Elodie Curado qu’il découvre un travail profond et sensible autour de l’espace public et de la création artistique; se questionnant ainsi sur sa place, ses places, leur place, leurs places, les places.
Il co-fonde avec Etienne Ziemniak, en 2012, le Capsul Collectif : coopérative de musiciens exigeants implantée sur Tours et la région Centre. Capsul a été créé afin de regrouper les compétences, mutualiser la mise en réseau de projets artistiques et pratiques culturelles variées.
Pierre Signolat / Musicien
Artiste autodidacte intéressé par les équipements et situations disfonctionnels. Sous le nom de Pierre Pierre Pierre, il travail avec des instruments electroniques faits-main, des appareils hifi domestiques ou des langages de programmation informatique dédiés à la synthèse sonore.
A collaboré entre autre avec Clinch (AV2), Will Guthrie (WAV2), Rui Leal (RRR), Omnisphinx (Ubino GT) sur des projets purement musicaux.
Il participe aussi à d’autres projets interdisciplinaires avec la danse (duo d’improvisation Lala Pipi), le cinéma en 16mm (Zéro Pixel et Prana Cotta) ou le proto-ciné-concert Bulb.De 2007 à 2014 il anime et réalise plusieurs émissions de radio (chroniques musicales, entretiens et fictions) sur D4B (Melle) et Prun’ (Nantes). (Ex)-Membre de CABLE#, festival de musiques expérimentales, et Mire, association de cinéma experimental, à Nantes. PPP est maintenant derrière 50hz et organise des évènements sporadiques dans divers lieux.
Simon Gaudier / chargé de diffusion et de production
À près de quarante ans, ma vie à été traversée par beaucoup d’aventures de tous les genres, celles que j’ai kiffé le plus ont été collectives, espiègles et audacieuses.
Baigné depuis l’enfance dans le théâtre et le cirque grâce à mon grand père Guy Ramet, professeur, acteur et metteur en scène de clown et de théâtre. Ensuite grâce à Michèle Croze ma professeure de cirque à l’école de cirque de Wavre (Belgique), mes meilleurs souvenirs y sont les conventions où je fais un peu le con sur scène, des colonnes à deux sur monocycle en tant que voltigeur et les cours de jeux d’acteurs.
En 2003 je rencontre la maison des jeunes autogérée Chezzelle. J’y retrouve des espaces de liberté comme à l’école Freinet fréquentée dans mon enfance. J’y organise concerts et autres soirées, j’y apprends les bases de la régie son et lumière, j’y fais plein de sérigraphie et je réapprends les réunions et assemblées collectives. En 2008, je passe de jeune à jeune salarié de la maison des jeunes et j’apprends la gestion administrative, la coordination de projets, à faire des demandes de subventions, la micro-politique de groupe. Je passe un brevet d’aptitude en gestion en institution culturelle auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Je pars en 2014 vers la France à la rencontre du collectif Protocole que j’ai programmé à la maison des jeunes en 2013. Je me jette donc dans la production et la diffusion pour le spectacle vivant dans les réseaux cirque et rue. Je le fais de manière autodidacte mais sous la houlette de Johan Swartvagher auteur jongleur dans le collectif Protocole. J’accompagne ce collectif de jongleurs et leur proposition farfelue jusque mars 2020.
Parallèlement j’ai habité une dizaine d’années au quartier alternatif et autogéré de la baraque où j’ai construit un dôme en terre et ballot de pailles. En France j’ai habité en yourte que j’ai construite moi même aussi.
J’aime les aventures hors normes qui poussent les murs et ouvrent des portes, j’aime les prétextes pour aller à la rencontre des autres et à l’encontre des trajectoires trop bien établies. Le monde associatif et culturel est un bon terrain de jeu pour moi.